Nous venons de vivre un printemps plein de surprises,
alternant un ensoleillement radieux avec d’étonnantes averses et des
précipitations invraisemblables.
La végétation est luxuriante. Les multitudes de fleurs ont laissé espérer pour les avettes des récoltes encore plus belles qu'en 2015. Mais les pluies ont lavé les pollens et l'on peut craindre un maigre butin, pour elles-mêmes comme pour nous.
La plupart des fruits qui apparaissaient sur les cerisiers, poiriers et pommiers ont disparu… Seules résistent les pêches et quelques prunes : nous espérons qu’elles pourront arriver à terme.
Après une absence de quelques semaines j’ai retrouvé notre terrain envahi d’herbes folles, de ronces et d’orties et de toutes espèces à débroussailler en urgence pour laisser respirer les arbres fruitiers : de quoi regretter le temps de notre chèvre Babouchka !
En tous cas les nappes phréatiques se sont reconstituées,
notre source donne à plein, le petit potager nous a déjà donné radis,
ciboulette, salades et artichauts succulents. Il nous promet encore des pois,
haricots et tomates.
Les petits gris et les bourgognes, gros et gras, s'enlacent à bouche que veux-tu. Espérons encore juste assez de pluies nocturnes en été pour que la cueillette soit copieuse !
Pour les abeilles, les années se suivent … mais ...
Notre toute première ruche « Espalion » avait bien traversé l’hiver et semblait démarrer correctement mais elle accuse un coup de fatigue. Il a fallu « la recadrer » et nous devons la nourrir pour lui permettre de se reconstituer… Elle ne nous donnera pas de miel cette année : il fallait bien qu’elle se repose après nous en avoir donné 34 Kg en 2015 ! Espérons simplement qu’elle se refasse une santé pour traverser le prochain hiver.
Les petits gris et les bourgognes, gros et gras, s'enlacent à bouche que veux-tu. Espérons encore juste assez de pluies nocturnes en été pour que la cueillette soit copieuse !
Pour les abeilles, les années se suivent … mais ...
Notre toute première ruche « Espalion » avait bien traversé l’hiver et semblait démarrer correctement mais elle accuse un coup de fatigue. Il a fallu « la recadrer » et nous devons la nourrir pour lui permettre de se reconstituer… Elle ne nous donnera pas de miel cette année : il fallait bien qu’elle se repose après nous en avoir donné 34 Kg en 2015 ! Espérons simplement qu’elle se refasse une santé pour traverser le prochain hiver.
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Ruches traditionnelles du Burkina Faso |
La seconde ruche, « Lavernhe », n’avait rien donné
l’an dernier mais s’était contentée de remplir tout le corps de ruche : avettes,
couvain, miel et pollen bien tassés, de quoi traverser l’hiver sans encombre. La
voici très active ce printemps et l’on peut espérer beaucoup d’elle si la pluie
ne l’empêche pas de butiner le sureau, les châtaigniers, nos vigoureux
buissons de lavatère, les lavandes et autres asters.
La 3ème ruche, « Juillet », déjà bien productive
en 2015 (35 Kg), a commencé à remplir la hausse et si le climat le permet, elle
nous annonce encore autant d’ambroisie, sinon plus.
Et j’ai eu la chance de pouvoir cueillir mon tout premier
essaim naturel, découvert de l’autre côté du Lot : il s’était gentiment
accroché à une branche, à environ 5 mètres de hauteur. Heureusement
la branche était quasi-horizontale et j’ai pu l’atteindre en grimpant
simplement à l’échelle, introduire doucement l’essaim dans une petite ruchette
légère, pour l’amener chez nous, l’encadrer et la nourrir : elle promet
car elle a déjà bâti plusieurs cadres en deux semaines, je la vois sortir et
butiner dès les premiers rayons de soleil et jusque tard le soir lorsqu’il ne
pleut pas trop. Gageons qu’elle nous prodigue bien du miel en 2017 ! Merci
à Baptiste et à son père qui m’ont signalé cette colonie et m’ont aidé à la
capturer.
Pendant ce temps la vie familiale continue à nous dispenser généreusement nos doses quotidiennes de bonheur : naissance (Joseph, ci-contre), baptêmes,
anniversaires remarquables, événements de la vie, succès scolaires des
petits-enfants, rencontres de la tribu, mais aussi visites des amis qui
viennent découvrir ou redécouvrir Le Confluent. Ce miel-là est plus tendre encore
et nous le dégustons sans modération.
Espérons un été doux et clément qui nous permette de vous
accueillir agréablement pour le bonheur de la rencontre !