Depuis les temps immémoriaux des dolmens de l'AVEYRON, la
tradition de la cuisine s'est perpétuée dans les familles. Ici, le ciel et le
soleil, les eaux du ciel et des rivières, les champs, les bois, les montagnes
et les pâturages se sont associés pour satisfaire la gourmandise des hommes.
L'habileté des gardiennes du foyer, leur patience, leur inventivité, à la fois
généreuse et économe, ont accumulé un trésor de richesses culinaires. La
multitude des terroirs répond autant à la diversité des paysages qu'à celle des
coutumes que nous font découvrir quelques recettes typiques.
Goûtez à la cuisine traditionnelle de l'Aveyron. A Entraygues, les « mardi du savoir-faire » et les « marchés
des producteurs » du mercredi soir nous permettent de découvrir farçous et
charcuteries, aligot, saucisses et autres choux farcis. Venez et goûtez aussi
aux délices de la châtaigneraie ou encore aux repas à la ferme agrémentés du cabécou et arrosés
des vins du Fel.
Et à vous de chercher dans les guides et grimoires les recettes que vous découvrirez chez les restaurateurs de la région
avant de les tester ensuite en famille !
La truffade ne contient pas ... de
truffes mais se prépare à base de pommes de terre et de tome fraîche et se
gratine au four.
Elle est bien différente de
l'aligot, lui aussi à base de tome fraîche mais avec la purée de pommes de
terre.
Les farçous, faits de feuilles
de blettes et de la chair à saucisse de votre boucher de prédilection.
Le fricandeau est un pâté de campagne, de consistance
ferme, enrubanné dans une crépine de porc et cuit au four. Il se consomme
indifféremment froid ou chaud.
On n'oubliera pas
l'incontournable salade tiède de tripous qui inaugure au petit déjeuner toutes
les journées de fête : un plat complexe et généreux qui n'a pourtant rien
à voir avec la mode de Caen.
Le pounti est
l'exemple parfait du plat paysan unique qui mêle le sucré/salé et se transporte
facilement pour être pris loin de chez soi. C'est un pâté composé de farine de froment
(ou de seigle) mélangée à des œufs et du lait, de feuilles de blette, de lard
et de pruneaux. Il se mange habituellement froid ou légèrement poêlé en
tranche, accompagné d'une salade. Il peut lui-même servir d'accompagnement à
une volaille.
L'estofinado ou estofi (ou
encore stockfish) utilisant la morue et la pomme de terre, trouve ses origines
à l'époque des gabarriers qui remontaient le Lot en trainant dans l'eau douce
la morue salée.
Le COUFIDOU emploie les bas morceaux du
bœuf : poitrine, collier et joues.
Ne pas le confondre avec le
CONFIDOU, mis au point en 2013, composé de veau, agneau et porc, les troisviandes élevées sur le plateau du Lévezou, mijotées dans une sauce aux cèpes,
accompagnées de pommes sautées. A découvrir absolument !
Le gigot de cabri à l’oseille se déguste
traditionnellement à partir du jour du Carnaval : réservez votre place chez Marinette ! Les fêtes se succèdent le dimanche dans tous les villages environnants, proposant des menus copieux de jambon de pays, chou farci, aligot et magret de canard, fromages locaux, tarte aux pommes, et toujours ... les vins d'Entraygues et Le Fel.
Le Melsat est une saucisse mi-sèche préparée avec des œufs, du pain et de la viande de porc, à la manière du boudin blanc. Il peut être consommé fraîchement préparé ou stérilisé en bocaux pour être servi découpé en tranches rondes.
Le Melsat est une saucisse mi-sèche préparée avec des œufs, du pain et de la viande de porc, à la manière du boudin blanc. Il peut être consommé fraîchement préparé ou stérilisé en bocaux pour être servi découpé en tranches rondes.
L'Aveyron rivalise avec tout le Sud Ouest pour les confits
et autres foies gras de volailles mais il est aussi le roi des cochonailles.
La tarte salée n'a strictement rien à voir avec une quiche. Elle nécessite des pommes de terre, du jambon de pays, du roquefort et bien sûr … des œufs, des jaunes d'oeuf et de la crème ! Au besoin on peut remplacer le roquefort pour ceux qui préféreraient un vieux Laguiole ou un Aubrac.
La tarte à l'encalat ou tarte à
la tome, spécialité du Carladez, est un gâteau sucré qui nécessite une nuit de
préparation pour obtenir le caillé frais (encalat) entrant dans sa préparation
le lendemain.
Avant de goûter l'incomparable gâteau
à la broche, regardez le préparer : il demande encore plus de dextérité et
de résistance à la chaleur qu'un méchoui !
Voyez en cliquant ici la préparation du gâteau à la broche |
Et ici pour voir les détails croustillant de la préparation ! |
Appréciez la différence de notre fouace
avec fougasses, fouées, brioches, cougnous et autres pains-de-jésus. Chaque village a sa fouace réputée mais aucun ne fait d'ombre à celle de nos boulangers ni même à celle que chacun prépare à la maison...
Lou Bajanac, soupe de châtaignes
blanches au lait : car il ne faudrait pas oublier la châtaigne, qui a nourri des générations d'Aveyronnais et qui les a fait
connaître du tout Paris (chauds, les marrons chauds !) : purée de
châtaigne et glace à la vanille, confiture, tiramisu , moelleux, macarons, pour les desserts, mais aussi pintade aux fruits secs et
châtaigne, tiramisu aux tomates chèvre et châtaignes, velouté de potiron
aux châtaignes ou châtaigne-fenouil, châtaignes rôties au vin rouge
(d'Entraygues et Le Fel), et bien sûr dinde de Noël. Les recettes ne
manqueront pas pour accommoder les bonnes châtaignes du Nord Aveyron !.
Les enfants apprécieront d'exercer leurs
talents culinaires avec nous sur les crêpes à la farine de châtaigne ou sur un moelleux
à la châtaigne.
Ils en profiteront aussi pour apprendre à
boulanger le pain de la maison, découvrir l'utilisation des fleurs en cuisine
ou pour nous aider à préparer les escargots du jardin : nous en parlerons
prochainement !
Car nous n'avons pas encore épuisé toutes les bonnes raisons de venir en vacances en Aveyron ...
A bientôt !
'Le Confluent'
route de Decazeville,
12140 Entraygues-sur-Truyère
Tél. : 33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47
leconfluent@gmail.com