Au confluent du Lot et de la Truyère, face au charmant village d'Entraygues-sur-Truyère : découvrir l'étonnante variété des pays de l'Aveyron. A deux pas de l'Aubrac, des chemins de Saint-Jacques -de-Compostelle (GR65), de Conques, entre Rodez et Aurillac, près d'Estaing ou Espalion ... Laissez-vous tenter !

mardi 27 décembre 2016

Bonne année de non-violence, de paix


Il y a un an nos souhaits parlaient de paix et de fraternité entre tous …

Nous pouvons être déçus : crimes de guerre et violence des armes, mais pas seulement ! Et à la veille de la 50ème journée mondiale pour la paix, nous venons d’assister au Moyen Orient à la nuit du désespoir et de la honte absolue.


Mais Noël, c’est aussi, avec le solstice, « le retour de la lumière, une petite lumière de rien du tout, fragile, vacillante, tremblotante, à la merci du premier coup de vent. »  (Alain Rémond)

Mais elle suffit à nous rendre courage, à croire en la défaite de la nuit, à la victoire du jour : l’obscurité ne peut pas vaincre l’obscurité, seule la lumière le peut ; la haine ne peut pas venir à bout de la haine, seul l’amour le peut.




C’est en chacun de nous que peut naître la paix, jour après jour, geste après geste : c’est quand chacun, dans sa vie de tous les jours, renoncera à la violence – même verbale – que la guerre finira par reculer.



Que par notre non-violence active, nous devenions artisans de paix, tous et toujours davantage : voilà nos vœux !

Les petits-enfants ont pris ces jours-ci quelques photos de notre environnement …

 




Emerveillement devant la richesse et la diversité de la nature en hiver,


devant les beautés de notre patrimoine proche, dont nous voulons vous faire profiter.






Entraygues sur Truyère, l'église, le château et ... "Le Confluent" vus par Yves Escurier

Bonne nouvelle aussi : nous voici désormais en prise directe avec le chemin de Compostelle !

Le nouveau chemin d'itinérance GR 465 "Des Monts du Cantal à la Vallée du Lot", relie le GR 400 au chemin de Compostelle. Cet itinéraire historique, emprunté par les moines clunisiens, part de Murat dans le Cantal, passe par le Plomb du Cantal, puis traverse les Hautes Terres d'Aveyron de Mur de Barrez à Entraygues sur Truyère avant de rejoindre Conques. Il est jalonné de magnifiques paysages et d'un patrimoine remarquable.
Et voici la carte d'un aperçu du tronçon passant par Entraygues ...


Que notre année soit belle pour nous tous,
bonne pour tous nos frères.
Paix, fraternité, accueil, solidarité.

A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
    route de Decazeville,
    12140 Entraygues-sur-Truyère

    Tél. :  33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47

    leconfluent@gmail.com


dimanche 13 novembre 2016

les événements du mois de novembre






Passée la saison du soleil, des touristes et vacanciers, du festival Rastaf’Entray, des marchés fermiers et des mardis du savoir-faire, la vie continue à Entraygues…




Passée aussi la saison de la récolte des châtaignes et des vendanges,
après les fêtes villageoises, les grillées de châtaignes fraîches, la dégustation des jus de pommes et du vin nouveau,
les sports mécaniques prennent toute leur place :
Les 3 jours de la Truyère. Classique international de Trial, avec ses 51 zones et ses 5 tracés différents en fonction du niveau des concurrents : vallées de la Daze (Espeyrac) et du Lot, gorges de la Truyère et Viadène, vallée du Goul, sans compter le « show moto trial » sur la place du village le samedi soir !



Franc succès avec près de 240 concurrents engagés pour les prix des 3 jours de la Truyère et le trophée de France des classiques 2016. Ambiance assurée, dans une organisation impeccable !

Le « Quad Festival rando », à peine plus bruyant mais beaucoup plus bref, sur la journée du 12 novembre au profit du Téléthon.


Et bientôt le marché de Noël qui réunira associations, commerçants et producteurs locaux le dimanche 11 décembre. De quoi redonner vie et visibilité aux associations et proposer les produits d’hiver à base de châtaignes, charcuteries, noisettes et autres huiles de noix.





Et pendant ce temps les travaux continuent, lentement et sûrement, pour améliorer l'accès à notre maison et à nos chambres …


3 novembre : le premier mur, qui sépare les rampes allant au potager et au verger

Nous espérons ainsi mieux vous accueillir et agrémenter le séjour de tous ...
Au 3 décembre, l'état des rampes qui mènent au potager et au verger et le mur de soutènement de la rampe qui mènera directement du parking aux chambres



A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
    route de Decazeville,
    12140 Entraygues-sur-Truyère

    Tél. :  33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47

    leconfluent@gmail.com

jeudi 13 octobre 2016


2016 est bien particulière !

Dans la famille, de nombreux événements,
déplacements chez nos frères et sœurs, chez les enfants …
Plusieurs séjours au Burkina Faso …
Multiples visites de nos petits-enfants et d’amis de très longue date …

Saint Louis (Missouri)

      



Nous avons été peu présents et peu disponibles et nous aspirions à nous retrouver un peu tranquilles au Confluent, histoire de soigner un peu nos abeilles, notre potager, nos plantes et nos fleurs, mais aussi de débroussailler sévèrement car un printemps pluvieux puis très ensoleillé avait permis l’invasion phénoménale des ronces, acacias et autres piquants. Nous avons aussi éliminé quelques châtaigniers très anciens, malades, qui n'avaient rien produit depuis que nous sommes arrivés en Aveyron.
L’été, sans être caniculaire, a été très ensoleillé et surtout très sec et la plupart des fruitiers en ont souffert : les pêches n’ont pas atteint la maturité et se trouvaient noires et desséchées sur pied ; de raisin nous n’avons récolté que de quoi presser un seul litre d’un jus épais et succulent, évoquant presque un vin doux naturel.
 
Maransoune rouge

Seules quelques prunes ont abouti sur notre table et deux de nos pommiers nous promettent, pour la première fois, 3 pommes maransoune rouges et une dizaine de fustières pour les jours à venir.






Les pluies ayant délavé les fleurs au printemps, les abeilles ont eu moins de ressources qu’en 2015 et, comme dans toute la France, cette année est moins productive : 

nous nous contenterons de 25 Kg d’un miel très parfumé, beaucoup plus fin que l’an dernier, onctueux et long en bouche.


Le potager ne nous avait jamais autant comblés, avec en particulier une production exceptionnelle de tomates et de courgettes, mais aussi de potirons et autres radis.


Mais déjà l’été a laissé place à un automne très étonnant, glacial la nuit (nous avons déjà eu du gel la semaine dernière alors que les viticulteurs voisins débutent à peine leurs vendanges) et tellement ensoleillé le jour que nous pouvons encore prendre sur la terrasse nos repas de midi. Eté le jour, hiver la nuit … mais d’automne ? point !


Nous n’avons pas encore redémarré le poulailler depuis la visite éclair de Maître Goupil, et nous l’avons même totalement démantelé. Quel regret pour le moment de n’avoir plus nos œufs frais quotidiens et de ne plus pouvoir recycler utilement tous nos déchets de cuisine ! La reconstruction d’un poulailler encore plus beau viendra l’année prochaine.

En effet nous venons d’entreprendre quelques travaux pour réaménager les accès à la maison, au potager et au verger…

Notre idée date de plus de deux ans mais il a fallu beaucoup de temps aux artisans pour nous aider à préciser nos attentes et concevoir le projet, puis pour préparer leurs devis, et enfin pour se libérer …
Mais nous y voici : depuis cette semaine, le terrassement vient de démarrer ; viendront ensuite la construction des murs, le décaissement et le pavage des allées menant à la maison, la réalisation de petites terrasses.




Il sera ainsi plus aisé d’accéder à notre entrée, sans se tordre la cheville ni s’embourber en cas de mauvais temps, et l’allée menant à l’étage sera désormais en pente douce, beaucoup plus confortable pour nous y transporter, pour y pousser la brouette ou pour y tirer la valise.
Durant les travaux, heureusement, il est toujours possible d’arriver chez nous et nous y attendons tous nos amis, pour un séjour, pour une bonne soirée gastro-œnologique, ou pour une simple visite.
Et donc, comme d'habitude :
Bienvenue au Confluent !


A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
    route de Decazeville,
    12140 Entraygues-sur-Truyère

    Tél. :  33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47

    leconfluent@gmail.com


mercredi 15 juin 2016

Curieux Printemps 2016


Nous venons de vivre un printemps plein de surprises, alternant un ensoleillement radieux avec d’étonnantes averses et des précipitations invraisemblables.




Lavatères (Mauves)
Acanthes





    La végétation est luxuriante. Les multitudes de fleurs ont laissé espérer pour les avettes des récoltes encore plus belles qu'en 2015. Mais les pluies ont lavé les pollens et l'on peut craindre un maigre butin, pour elles-mêmes comme pour nous.


La plupart des fruits qui apparaissaient sur les cerisiers, poiriers et pommiers ont disparu… Seules résistent les pêches et quelques prunes : nous espérons qu’elles pourront arriver à terme.



  

Après une absence de quelques semaines j’ai retrouvé notre terrain envahi d’herbes folles, de ronces et d’orties et de toutes espèces à débroussailler en urgence pour laisser respirer les arbres fruitiers : de quoi regretter le temps de notre chèvre Babouchka !





En tous cas les nappes phréatiques se sont reconstituées, notre source donne à plein, le petit potager nous a déjà donné radis, ciboulette, salades et artichauts succulents. Il nous promet encore des pois, haricots et tomates. 


  

Les petits gris et les bourgognes, gros et gras, s'enlacent à bouche que veux-tu. Espérons encore juste assez de pluies nocturnes en été pour que la cueillette soit copieuse !

Pour les abeilles, les années se suivent … mais ...

Notre toute première ruche « Espalion » avait bien traversé l’hiver et semblait démarrer correctement mais elle accuse un coup de fatigue. Il a fallu « la recadrer » et nous devons la nourrir pour lui permettre de se reconstituer… Elle ne nous donnera pas de miel cette année : il fallait bien qu’elle se repose après nous en avoir donné 34 Kg en 2015 ! Espérons simplement qu’elle se refasse une santé pour traverser le prochain hiver.


Ruches traditionnelles du Burkina Faso
La seconde ruche, « Lavernhe », n’avait rien donné l’an dernier mais s’était contentée de remplir tout le corps de ruche : avettes, couvain, miel et pollen bien tassés, de quoi traverser l’hiver sans encombre. La voici très active ce printemps et l’on peut espérer beaucoup d’elle si la pluie ne l’empêche pas de butiner le sureau, les châtaigniers, nos vigoureux buissons de lavatère, les lavandes et autres asters.

La 3ème ruche, « Juillet », déjà bien productive en 2015 (35 Kg), a commencé à remplir la hausse et si le climat le permet, elle nous annonce encore autant d’ambroisie, sinon plus.


Et j’ai eu la chance de pouvoir cueillir mon tout premier essaim naturel, découvert de l’autre côté du Lot : il s’était gentiment accroché à une branche, à environ 5 mètres de hauteur. Heureusement la branche était quasi-horizontale et j’ai pu l’atteindre en grimpant simplement à l’échelle, introduire doucement l’essaim dans une petite ruchette légère, pour l’amener chez nous, l’encadrer et la nourrir : elle promet car elle a déjà bâti plusieurs cadres en deux semaines, je la vois sortir et butiner dès les premiers rayons de soleil et jusque tard le soir lorsqu’il ne pleut pas trop. Gageons qu’elle nous prodigue bien du miel en 2017 ! Merci à Baptiste et à son père qui m’ont signalé cette colonie et m’ont aidé à la capturer.


Récoltes traditionnelle et moderne du miel au Burkina Faso

Pendant ce temps la vie familiale continue à nous dispenser généreusement nos doses quotidiennes de bonheur : naissance (Joseph, ci-contre), baptêmes, anniversaires remarquables, événements de la vie, succès scolaires des petits-enfants, rencontres de la tribu, mais aussi visites des amis qui viennent découvrir ou redécouvrir Le Confluent. Ce miel-là est plus tendre encore et nous le dégustons sans modération.



Espérons un été doux et clément qui nous permette de vous accueillir agréablement pour le bonheur de la rencontre !




A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
    route de Decazeville,
    12140 Entraygues-sur-Truyère

    Tél. :  33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47

    leconfluent@gmail.com

vendredi 26 février 2016

Les surprises de la nature au Confluent

Déjà victime plusieurs fois des visites du goupil, j’avais, sur le conseil d’un ami, installé sur la cabane de mes poules une « porte automatique à fermeture et ouverture crépusculaires » (PAFOC).


Pour environ 100 € cette petite merveille, dont les 2 piles peuvent tenir jusqu’à 4 ans, s’ouvre pour laisser sortir les poules peu après le lever du soleil.
Elles peuvent ainsi, bien avant l’arrivée du maître et de la ration quotidienne, se mettre à picorer les restes de la veille et les herbes qui parviennent encore à pousser dans leur enclos.

Et au coucher du soleil, bien après que les gallinacés sont rentrés, automatiquement la porte se referme, les protégeant de visites nocturnes des prédateurs, nombreux en cette région : renard, fouine, martre ou même blaireau.

La PAFOC me garantissait contre l’oubli de refermer la porte les soirs de sortie ou de rentrée tardive, et m’autorisait à traîner le matin avant d’aller porter leur pitance à mes volatiles. Le confort et la sécurité ! De plus la PAFOC simplifiait la gestion de nos absences : la personne chargée de veiller sur nos volatiles pouvait se contenter de venir une fois par jour pour ramasser les œufs et remplir la mangeoire.




C’est ainsi qu’ont vécu tranquillement nos pintades et nos poules, nous donnant jusqu’à 900 œufs par an, nous permettant omelettes copieuses et pâtisseries variées, réjouissant quelques amis bénéficiaires de nos surplus. Tous les jours en effet je comptabilisais minutieusement chaque œuf récolté, le numérotant et le datant, et reportant le bilan sur l’agenda. 


Mais … « en toute chose il faut considérer la fin » dit-on au Togo…

Le 1er décembre dernier, prévoyant d’assassiner l’une de nos pintades en vue des repas de Noël, j’envisageais d’aller l’attraper dans son sommeil après le coucher du soleil et la fermeture des portes. Mais c’est évidemment ce soir-là que les 2 pintades ont décidé de ne pas rentrer au logis et de rester dans l’enclos mais à l’extérieur de la cabane. Avaient-elles une intuition ? Laquelle ? Il me fut impossible de les récupérer pour les remettre en bonne place, l'une dans la cabane, l'autre dans un carton en prévision de son égorgement le lendemain matin.


Résigné et vexé je m’étais promis de remettre l’opération au lendemain soir.
Mais le 2 décembre  au premier point du jour, nous entendîmes gémir une pintade et je me précipitai donc vers le poulailler. Plus je m’en approchais, plus j’entendais s’éloigner les gémissements pintadesques dans les fourrés voisins. Arrivé dans l’enclos je découvre une pintade décapitée, encore toute chaude… l’autre a disparu, kidnappée vivante par maître Renart.


Après tout, telle est la Nature qu’il faut toujours être prêt à partager : quelques salades pour les limaces, quelques topinambours pour les rats taupiers, des cerises pour les pies, le miel des abeilles pour nous, les œufs de nos poules pour les voisins…


Ne me restaient donc que les 6 poules (les oies ne partagent pas le même logis). Mais la farce n’était pas complète.

Ce 12 février matin, allant gaîment porter leur petit déjeuner, particulièrement copieux ce jour-là, riche des nombreux déchets du festin de la veille, je découvre avec inquiétude qu’aucune poule n’est sortie. Derrière la PAFOC ouverte, l’entrée de la cabane est jonchée de plumes blanches ! Et j’y ramasse le coq et une poule décapités, morts de décérébration, et les 4 autres le cou brisé, mortes de tétraplégie.



Dans mon désespoir, une consolation : le goupil me les a laissées et elles sont encore chaudes. Il m’a suffi de la journée pour les plumer et vider. Il faisait beau ce jour-là et c’est au soleil que j’ai pu me livrer à cette opération de recyclage.













Notre réfrigérateur ne suffisait plus et nous avons donc décidé de mettre rapidement le coq à la marinade, dans le vin blanc du Fel et mon vinaigre de vin, avec deux lapins de garenne offerts par un ami, ainsi qu’un jarret de veau et une échine de porc, conformément à la recette traditionnelle.



Précédé d’une chuche-mourette, le potjevleesh a été très apprécié de nos invités, accompagné d’une salade flamande avec des chicons, suivi d’un bon morceau de Maroilles et d’une crème brûlée à la chicorée. Occasion pour eux de découvrir la cuisine Chti, bien différente des petits plats aveyronnais (voyez sur notre blog « venez vous régaler au marché des producteurs »).

Les invités avaient eu la gentillesse de nous apporter une composition « le coq et le renard » dans laquelle un grand roi de basse-cour humilie un rusé miniature… comme j’aurais souhaité que le fasse mon gélinot maladroit.


Et voilà ma PAFOC qui monte et descend inutilement matin et soir, en attendant que j’aie trouvé la parade préventive pour reconstituer ma basse-cour.




Mais cette fois je leur ferai lire chaque soir la fable de Jean de la Fontaine.

Ou, mieux, je la leur dirai à haute voix.







A bientôt !
             
              

    'Le Confluent' 
    route de Decazeville,
    12140 Entraygues-sur-Truyère

    Tél. :  33 (0)643 50 06 62 - 33(0)684 47 21 47

    leconfluent@gmail.com